Nagoya en français...ça continue!

Le sanctuaire du 'milieu', (中社 Chû-sha), est visité par de nombreuses personnes souhaitant solliciter une intervention divine dans des entreprises diverses comme le commerce, les études, le bien-être de la famille etc....

La légende veut que l'histoire de la montagne Togakushi et les caractéristiques sacrées dont les lieux sont dotés, soient intimement liées à  la Déesse suprême Amaterasu et en particulier aux épisodes qui suivirent la sortie de la cave dans laquelle elle s'était enfermée pour protester contre son frère.

Le lendemain matin de la promenade autour de Kagami-ike et de la visite de Chû-sha, prévoyant un petit déjeuner aussi gargantuesque que le dîner de la veille, je suis partie avant le repas faire la petite randonnée jusqu'au Oku-sha　(奥社). Il y a un chemin qui part de Chû-sha et traverse les bois rejoindre le sanctuaire du 'fond'.
 

Le temps était couvert et il était trop tôt pour déguster une glace au 'kuma-zasa' . Dommage!

Togakushi-jinja a comme emblème (sha-mon en japonais, 社紋) un 'kama-monji' (鎌卍) ou sauvastika, or sur fond noir dont on peut trouver de nombreuses variantes ici au Japon, avec des dénominations différentes en fonction de leurs aspects graphiques.

En passant le Zui-shin-mon ( 随神門) on entre dans l'allée bordée des fameux cryptomères.

Il y a encore environ 1 kilomètre jusqu'au sanctuaire 'Oku-sha'. Passer sous les cryptomères pluri-centenaires (certains ont 400 ans) et gigantesques est une expérience contemplative très bénéfique.

Oku-sha est flanqué du Kuzuryû-sha ( 九頭龍社 ). On peut y demander des conseils pour des problèmes personnels. Les dernières marches sont un peu raides!

Je suis revenue à temps pour le petit déjeuner...comme prévu, extrêmement copieux! d'ailleurs je n'ai pas pu manger tout le riz qui était préparé bien sûr.

Sur le chemin qui descendait vers Nagano, je me suis arrêtée au Hôkô-sha ( 宝光社 ), le sanctuaire du bas. On peut y faire des prières pour les études, la maternité et les travaux d'aiguille. On reconnaît dans le bâtiment des influences aussi bien bouddhistes que shintô; on y accède par un escalier de 270 marches ou.....ce qu'on appelle 'onna-zaka'　(女坂), un 'chemin des dames', une pente escarpée mais sans marches!

Juste à côté du sanctuaire, il y a une auberge qui accueille les pélerins et qui arborait le fameux 'soba-dama' dont j'ai parlé dans le billet précédent.